Jean Michel Longneaux, philosophe nous a emmenés sur des chemins singuliers mêlant à la fois les notions de désir, d’attentes, de réalité, de confrontation, de courage. Et si prendre soin de soi questionnait aussi la place que nous donnons à la beauté dans nos vies ?
Nous ressentons souvent un sentiment d’injustice face à certains événements comme une maladie. Pourquoi moi ? Ce n’est pas juste ! Qu’ai-je fait ? Il y en a tant d’autres qui eux le mériteraient…
Cela fait partie de la vie humaine, nous sommes tiraillés entre d’une part nos désirs, nos attentes de ce que nous estimons nous être dû, et d’autre part la réalité qui ne se préoccupe pas de nos attentes, qui « se fout » de ce que l’on croit nous être dû.
Le chemin à parcourir est donc de se dire qu’il est nécessaire de faire avec cette réalité, de se confronter aussi à la réalité de nos limites. Il est important d’arriver à intégrer cette dynamique au risque de rester dans une position de victime qui nous enfonce dans un sentiment d’injustice, de rancœur alors que la réalité est autre.
Cette dynamique intégrée, il nous appartient d’oser, d’oser des expériences nouvelles, d’oser ce que l’on reporte à plus tard alors que la réalité nous dit que l’on ne sait pas de quoi demain sera fait, que demain est incertain et peut devenir trop tard. Oser au risque « d’échouer », être prêt à recommencer.
Cette position d’oser nous appartient et ne viendra de personne d’autre que de nous, aussi bienveillants soient les autres. La peur d’oser peut nous amener à tourner en rond et passer à côté de la beauté de la vie. La peinture, la sculpture, l’écriture peuvent être des pistes pour oser expérimenter d’autres choses.
« Plus nous aimons ce que la vie fait de nous et plus la vie aura un sens ».
« Plus on accepte l’incertitude, plus le bonheur est au rendez-vous ».
Une exposition, regroupant plusieurs œuvres d’artistes des trois associations, a accompagné la journée. Un moment suspendu, une explosion de talents et d’émotions. « L’art et la créativité : c’est la toute puissance d’un grain de folie » aurait pu être son titre.
Deux artistes du GESED y ont partagé leurs oeuvres : écriture par Patricia Fontaine, peintures et dessins par Barberine Duvivier. Merci à elles pour leur présence et leurs partages !
L’après-midi ? Changement de décors !
Et si prendre soin de soi passait aussi par une alimentation choisie avec discernement ?