Le diagnostic est souvent très tardif et a, dans la plupart des cas, entraîné des décisions thérapeutiques inappropriées (par ex. chirurgicales) et des orientations sociales inadéquates.
L’identification du ou des gènes responsables n’est pas encore possible pour tous les types de SED. Le diagnostic sera donc essentiellement clinique. Le médecin établira son diagnostic en analysant les symptômes et l’histoire médicale du patient, les affections repérées chez d’autres membres de la famille proche,…
Il peut aussi, pour étayer son diagnostic, prescrire une prise de sang ou, anciennement, une biopsie cutanée et la mise en culture de fibroblastes (cellules conjonctives).
Mais ce diagnostic est difficile car, d’une part, chaque symptôme, pris isolément, est banal et courant et, d’autre part, les symptômes sont variables dans le temps et en intensité. En outre, il y a souvent une disproportion entre les conséquences handicapantes de la maladie et les lésions mises en évidence par l’examen clinique (radios, …).